Une mère argentine et un père moitié russe, moitié marocain, Raphael a
grandi à Paris où il a commencé le piano à l'âge de quatre ans. C'est peut-être
pour cela qu'il préfère parler de musique et uniquement de musique. Le jeune
artiste renoue avec la tradition du song-writing à l'américaine. À la fois
revendicatif ("Choisis ton camp") et tendre ("T'apporter mon
amour", "Libre service"), il nous entraîne dès les premières
secondes sur de haletants accords de guitare. Et ce n'est pas un hasard si son
premier album vibre autour de réminiscences pop et rock. Plongé très jeune
dans l'univers de Bowie, Iggy et autres Lou Reed, Raphael décline ses
compositions sur d'étourdissants gimmicks (qui rappellent de temps à autre, le
déferlement électrique du groupe Noir Désir). Avec une mention toute spéciale
pour "Cela nous aurait suffi" qui sent le tube à plein nez. Qu'on se
le dise.
Valérie Dupouy.
Raphaël, auteur-compositeur-interprète et producteur, n’a que 24 ans,
en 2000, lorsqu’il sort son premier album Hôtel de l’Univers. Raphaël
Haroche est né à Paris, d’un père russe et d’une mère argentine. Tout
petit, dès cinq ans, il apprend le piano et la guitare et à l’adolescence
commence à écrire et composer. Son bac en poche, Raphaël s’inscrit en
hypokhâgne, y reste trois jours et file à la fac de Droit. Influencé par Noir
Désir, David Bowie ou Jacques Brel, Raphaël décide d’arrêter
ses études et de se consacrer à sa passion qu’est la musique. Il rencontre
alors Caroline Manset, (la fille du chanteur Gérard Manset), qui devient
son manager. Le duo se met au travail pour mettre en forme ce qui deviendra son
premier album. Avec sa première maquette sous le bras, Raphaël va directement
voir EMI, qui est séduit par le projet et qui le signe, dans la foulée. Résultat
des courses Hôtel de l’Univers, une première livraison qui oscille
entre rock et pop, illustrée par des textes engagés ou tout simplement réels,
entre philosophie et poésie.